start
OUVRE_MOI

Stewart

Stewart Brand

Salut moi c’est Stewart Brand ! je suis américain et une icône du mouvement hippie et des débuts d’internet. Si tu souhaite en savoir plus sur moi clique sur les onglets juste au dessus. Si tu veux en savoir plus sur le mouvement hippie et ses conséquences sur les débuts d’internet clique sur «START» ! Bonne découverte !

Wikipédia

1963-1966

De 1963 à 1966, Stewart Brand fréquente l’USCO, une «tribu d’artistes» qui tente de fusionner mysticisme oriental et pensée systémique écologique. Cette communauté organise des événements psychédéliques (lumières stroboscopiques, projecteurs, lecteurs de cassettes, enceintes stéréo, visionneuses d’images) pour stimuler la conscience des spectateurs.

Merry Pranksters

Pendant ces mêmes années, il s’associe à un autre groupe, les Merry Pranksters, beatniks en pérégrination à travers les Etats-Unis, fervents adeptes du «trip» dans tous les sens du terme. Ici le LSD est vécu comme une expérience politique: afin d’atteindre une meilleure compréhension de soi et d’entrevoir un mode de vie alternatif en harmonie avec la nature. Il organisera donc avec l'aide de Ken Kesey le « Trip Festival » en 1966.

WOC

A la fin des années 1960, Stewart Brand est embauché par le Portola Institute, une Fondation pour l’éducation. Il se lance alors dans la fabrication du Whole Earth Catalogue .Ce catalogue, zone d’échanges et présentation d’objets frontières, ne ressemble à rien de connu. Il illustre de fait les principes organisationnels et rhétoriques de la théorie des systèmes. Par son intermédiaire, Steward Brand rassemble les communautés nomades en un seul réseau.

WELL

En 1985, Stewart Brand, avec Larry Brilliant, entrepreneur d’une start-up informatique, fonde The WELL (The Whole Earth ‘Lectronic Link): un système de téléconférence basé sur un ordinateur central à partir duquel on peut communiquer en temps réel.

Pré mouvement hippie

On dit que le mouvement hippie est issu principalement des Beatniks. Dans les années 1950, on assiste à l'émergence du phénomène de la contre-culture aux États-Unis avec le mouvement « beat » lancé par Jack Kerouac. La contre-culture se définit par une révolte globale contre un système et un rejet de la société de consommation américaine. La parution de "Sur la route" de Jack Kerouac en 1957 donna un livre culte à toute une génération en rupture avec l'idéologie dominante. À l'instar des héros de Kerouac, la jeunesse s'identifia à la vie de bohème et prit la route.

Mouvement hippie

Le mouvement hippie est un courant de contre-culture qui apparu dans les années 1960 aux Etats-Unis, avant de connaître son apogée dans le reste du monde occidental après mai 68. Les hippies sont issus en majeure partie de la jeunesse du baby boom de l'après guerre. A la base, les hippies étaient des gens qui désiraient avant tout profiter de la vie, par exemples en usant de drogues diverses ou en recherchant la spiritualité, mais aussi tenter de réussir à vivre librement ainsi que partager des rapports humains qu'ils voulaient plus authentiques. Il se distinguaient du reste de la population (qu'ils appelaient les "straights") par un style vestimentaire marqué, une longue chevelure, et des relations amoureuses polygames. Ils méprisaient le confort et les intellectuels. Ils rejetaient donc les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération précédentes, le mouvement a eu une influence culturelle majeure. A l'idéal d'une vie centrée sur la liberté, une sexualité sans tabou et la musique, les hippies ajoutèrent le psychédélisme et sa recherche de nouvelles perceptions par l'usage de drogues. L'esthétique psychédélique prend ses racines dans les visions provoquées par le LSD qui induit une déformation de la vision et entraîne un état rêveur où réalité et rêve sont confondus. Le point culminant de l'usage du LSD aux Etats-Unis fut atteint à l'été 1967, au cours du "Summer of Love". Il est possible de ratacher de nombreux courants artistiques à la consommation de psychotropes, aussi bien en musique(rock psychédélique, acid rock) que dans le dessin et la mode. Outre le LSD, le cannabis était aussi massivement consommé par les hippies, en particulier sous sa forme la plus répendue, la Marijuana. Pour les hippies, le but de cette consommation de psychotropes est présenté comme une volonté d'ouverture d'esprit et d'abolition des frontières mentale.

Début d'internet

Tournés vers l’individu, l’esprit, l’émancipation, la créativité, les hippies vont rapidement s’approprier la technologie, grâce à des personnes qui font le lien entre ces communautés et la recherche informatique. Parmi les Merry Pranksters, il y a notamment Stewart Brand, qui amène, selon la biographie écrite par Fred Turner, le LSD dans les laboratoires de recherche informatique du Stanford Research Institute, mais aussi introduire la micro-informatique chez les hippies et l’associer étroitement à la consommation de LSD. Il se trouve que la communauté hippie a vu dans l’informatique, auparavant réservée aux caves des universités américaines ou gardée jalousement secrète par les entreprises, une révolution en totale adéquation avec leurs principes. “Le micro-ordinateur est un nouveau LSD” Voilà ce qu’écrivait Stewart Brand dans Rolling Stone en 1972.Au cours de ses études, Stewart Brand découvre l’influence qu’ont la cybernétique et les théories de l’information sur la biologie.L’idée d’un monde organisé en «réseau complexe d’énergie matière» –individus, populations et environnements s’entrelaçant dans des échanges permanents– devient un concept-clef de la réflexion scientifique et cette métaphore guidera les utopies qui vont se développer dans les communautés californiennes. Par le biais du micro-ordinateur et de l’informatique, c’est une nouvelle façon de se lier aux autres et de créer ensemble et de partager l’information qui est recherchée. Ken Kesey et Stewart Brand ont d’ailleurs organisé en 1966 le Trips Festival qui mélangeait LSD, musique hippie et happenings psychédéliques multimédias.  Les hippies s’en sont chargés. La drogue, mais surtout l’utopie et la volonté émancipatrice face à un système jugé comme contraignant sont à la base du développement de l’ordinateur, et d'internet. Internet a bien rendu à la drogue et aux hippies ce qu’ils lui ont donné. Quand le mouvement hippie a commencé à s’essouffler, à la fin des années 1970, les différents groupes se sont tournés vers les premières communautés virtuelles, notamment les forums. Stewart Brand créé donc The Well (Whole Earth ‘Lectronic Link) en 1985, l’une des premières communautés virtuelles, ancêtre de Facebook, qui offrait à ces communautés déçues un nouveau territoire d’exploration et de rencontre. Les hippies ont donc projetés leur rêve d'exil et de refondation dans les échanges numériques, ils avaient besoin de couper les ponts avec un « réel » décevant.

Et maintenant ?

Nous pouvons donc dire que l'internet que nous connaissons maintenant est l'héritage de l'échec du mouvement hippie. La communauté hippie s'est essoufflée et WELL est devenue le refuge de leurs espérances déçues. Nous pouvons dire que WELL est l'ancêtre de Facebook ou bien Twitter, ces communautés ont été pensées comme un ailleurs où nous pouvons faire des rencontres, jouer avec notre identité... Echanger, partager, découvrir, ne pourrait-on- pas dire que toutes ces actions sont des principes propre au mouvement hippie ? Ne vivrait-il pas une seconde vie à travers nos écrans ? L'ordinateur ne serait-il pas le nouveau LSD ?